À mi-chemin entre Hanoi et Hô Chi Minh-Ville, Danang s’inscrit comme la quatrième plus grande ville du Vietnam. Véritable source de richesse, ses plages luxuriantes et son patrimoine culturel en font l’une des destinations touristiques les plus importantes du pays du Dragon.
Située entre deux grands noms du patrimoine culturel mondial que sont la cité impériale de Hue et la vieille ville de Hoi An, Danang est une adresse incontournable lorsque l’on visite le Vietnam. Mais bien avant de devenir la quintessence des stations balnéaires du pays, la ville fut le port stratégique des Américains durant la deuxième guerre d’Indochine. Dévastée par le conflit, Danang est aujourd’hui dynamique et développée grâce à ses routes commerciales du Pacifique et de sa grande exportation de productions agro-alimentaires.
Une des spécificités de cette ville, divisée en deux par le fleuve Song Han, est certainement le nombre de ponts qui relient les deux rives. Tous plus originaux les uns que les autres, ces édifices valent le détour. Le soir, ils s’illuminent pour faire apparaître un paysage féérique tant le panel de couleurs est complet.
Le pont Rong est probablement le pont emblématique de Danang. Inaugurée en 2013 en commémoration du 38e anniversaire de la libération de la ville, cette construction, de 670 m de long pour 40 m de large, a quand même reçu, en 2014, le prix le plus prestigieux en termes de technique en ingénierie du Conseil américain des sociétés d’ingénieries de New York. Petit bijou de l’architecture moderne du Vietnam, sa forme ondulée définissant un gigantesque dragon jaune constitue un symbole du renouveau économique du pays. Son modernisme lui permet même d’avoir le pouvoir de cracher du feu et de l’eau au-dessus de la rivière.
Le pont Xoay est aussi un symbole fort de la ville portuaire. Ce dernier a la particularité d’être l’une des premières prouesses techniques du pays. Il est le premier pont dont la partie centrale peut tourner sur 90° autour de son axe, parallèle au courant, pour laisser passer les grands bateaux.
D’autres ponts définissent aussi Danang par leur architecture moderne. Le pont de Thuanh phuoc, par exemple, est le plus grand pont suspendu du Vietnam. Celui de Tran Thi Ly se différencie par ses câbles rouges, établis comme un gigantesque éventail de part et d’autre du pont.
Derrière ses ponts reflétant l’ère du renouveau, Danang est une destination en vogue pour les touristes qui aiment profiter de longues plages dont la propreté n’est plus à souligner. Mais pas que, de nombreux hôtels et resorts luxueux vous feront apprécier ce cadre idyllique où la mer est à perte de vue. Desservie par son propre aéroport et gare, la ville reste facile d’accès depuis à peu près n’importe quel coin du globe.
Pour ce qui est des activités, vous ne chômerez pas si vous visitez Danang tant son patrimoine culturel est extraordinaire. À savoir, la ville possède le musée de Cham qui n’est autre que la plus grande exposition dédiée à cette culture millénaire. Le temple de Cao Dai, melting-pot de plusieurs religions, et la cathédrale de Danang, d’un rose bonbon évocateur, sont les lieux de cultes à visiter.
Vous pouvez aussi gravir les Montagnes de marbre, s’étendant sur 5 collines portant chacune le nom des cinq éléments vietnamiens (l’eau, le bois, le feu, le métal et la terre), vous y découvrirez une vue panoramique à couper le souffle. Munis de jumelles vous apercevrez les autres activités de Danang comme son golf verdoyant, ou bien son parc aquatique et même le fameux parc du « 29 mars ».
La ville des ponts est aussi une référence en termes de spécialités gastronomiques. Les touristes viennent profiter du cadre pour déguster ce qui se fait de mieux ici. L’éveil des papilles gustatives est immédiatement stimulé lorsque l’on goûte l’une des trois spécialités suivantes :
Danang est l’une des villes emblématiques du développement vietnamien. Pour la visiter dans des conditions optimales, février à mai est surement la meilleure période, le ciel est ensoleillé et le taux d’humidité est inférieur à la normale.
Crédits photographiques : Bernard Gagnon, Jonathan Reid, Amip Bu, Christopher Crouzet