Le phénomène des restaurants japonais a conquis la terre entière et ne laisse pas Hô Chi Minh-Ville insensible. L’histoire commune de ses deux pays est une cause significative de cette installation prononcée et montre le rapprochement des deux cultures qui s’est perpétué au fil des années.
La Seconde Guerre mondiale fut une période de forte instabilité politique autant en Europe qu’en Asie du Sud-Est. Alors que le Japon se retrouve en mauvaise posture contre l’armée de Tchan-Kai-Chek en Chine depuis 1937, il décide d’envahir le Vietnam, aux mains des Français. Ces derniers, occupés à l’Ouest par leur défaite contre les Allemands, ne sont pas à même de gérer l’invasion des soldats japonais. Ainsi, les Japonais s’établissent pendant quelques années au Vietnam, jusqu’en 1945. La période fut, a posteriori, suffisante pour installer leur culture culinaire durablement.
Dans de nombreux pays, la réputation de la nourriture japonaise s’est fait au travers des sushis. Contrairement à la croyance populaire, cette appellation désigne les longs agglomérats de riz au-dessus desquels sont disposées des lamelles de poisson allant du saumon au thon en passant par le maquereau. La plupart du temps, les restaurants proposent des makis, poisson et riz roulés dans une feuille d’algue, des sashimis, lamelle simple de poisson cru, des california rolls qui sont des makis inversés, mais aussi des soupes miso ou les intemporelles brochettes de viande.
Le champ de vision d’un Occidental s’arrête souvent là quand ce dernier vient à penser à la gastronomie du soleil levant. Mais que nenni ! Le japon offre aux fins palais une diversité de plats. Les ramens, par exemple, illustrent l’envers de la culture culinaire japonaise. Ce bol de pâtes dans un bouillon assaisonné est accompagné de poisson ou de viande ainsi que de légumes et de tranches de porc. Au même titre, les udons, pâtes de blé épaisses, répondent aux exigences des plus réticents.
Le bento, quant à lui, constitue la lunch box des Japonais. Il se caractérise par un plateau en plastique divisé en plusieurs compartiments, très pratique pour déjeuner à l’extérieur. Le repas peut ainsi se composer de plusieurs portions de nourriture telles que de la viande, des pâtes et du riz.
La fondue japonaise s’appelle le shabu shabu. Comme au Vietnam, elle est disposée au milieu de la table. Les convives mettent eux-mêmes les ingrédients dans le bouillon placé sur un réchaud central. La viande de bœuf constitue l’ingrédient principal à juste titre puisque le nom de ce plat correspond au brut que fait cette viande dans le bouillon. À ceci s’ajoute du tofu, des légumes, des champignons shiitake et de multiples sauces.
Les gyozas, raviolis d’origine chinoise farcis à la viande ou aux légumes, sont très appréciés par les Japonais. Au même titre, les takoyaki, spécialités d’Osaka, sont de petites boulettes faites à base de pâte à crêpe, farcies de morceaux de poulpe. Les délicieuses tempuras, fritures de légumes, fruit de mers ou poissons, font également partie des incontournables. Sans oublier, les yakitoris, petites brochettes de viande cuite au barbecue et assaisonnée de sauce sucrée. Un vrai délice !
Pour finir, le Japon propose de nombreux desserts. Beaucoup d’entre eux surprennent les Occidentaux par leur aspect mais ils s’avèrent très appréciables. Les mochis, par exemple, sont des gâteaux faits à base de riz gluant et généralement fourrés avec de la pâte de riz rouge. Ils existent également en version glacée. Leurs confections spectaculaires se fait souvent sur des stands de rue. L’ouvrier travaille la pâte à coups de massue pour l’attendrir. Semblables, les daifukus sont fourrés avec des pâtes de différentes saveurs. Ils sont doux et moelleux au toucher. Les enfants apprécient tout particulièrement les taiyaki, des gaufres en forme de poissons fourrées au haricot rouge.
Dans le district 1 d’Hô Chi Minh-Ville s’est développé depuis quelques années le quartier japonais. Sur la rue principale Le Thanh Ton mais également dans les petites allées perpendiculaires, les restaurants se succèdent et proposent des spécialités japonaises dans une atmosphère complètement différente du reste de la ville. Nous avons sélectionné 10 de nos restaurants préférés, la plupart dans le quartier japonais, tous dans le district 1.
Conseillés : Riz accompagné de viande de porc & bœuf
Conseillés : Pancakes
Conseillés : Curry japonais / Tokyo gyudon soup. Le personnel ne parle que japonais.
Conseillés : aller au premier étage où vous pourrez déjeuner dans une salle traditionnelle, assis à même le sol. Shirashi saumon/ Nouilles udon
Conseillés : Sashimis saumon/ bentos au déjeuner
Conseillés : Sashimi saumon/ salade de bœuf
Conseillés : Maki dynamite/ Soupe udon / Tempuras de légumes
Conseillés : Negisake Toro maki tempura / Catapira roll / Southern Salmon roll / Miso Katsu cheese maki
Conseillés : California roll tempura
Conseillés : Mr. Chuong Maki / Salade Tetake